La “Nuit du 4 Août” 1789

Des cours d’histoire de mon enfance concernant la Révolution française, le seul moment dont le récit suscita en ma jeune âme non pas la frayeur ou même l’horreur, mais bien au contraire un enthousiasme émerveillé, encore profondément imprimé dans mon être, ce fut le moment, capital par ses conséquences, que l’on appela “la Nuit du 4 août”, et chaque année je célèbre cette date pour moi-même avec une intensité intérieure si proche de la ferveur que je soupçonne une participation directe à cet évènement, vécue par un(e) autre moi-même à cette époque-là.

Cette année-ci, je ne sais pourquoi, j’ai voulu faire plus qu’une célébration personnelle, et me voilà présentant ainsi sur ce Blog de Recherche le récit de ce grand moment que firent par la suite des historiens de grand renom, tel Jules Michelet,  à travers l’article (que je cite presque complètement, avec toute ma gratitude) de Wikipedia consacré à cet évènement:

—————————————–

Nuit du 4 août 1789

.

Nuit du 4 août 1789

Date	du 4 (18 h) au 5 août 1789 (2 h)
Lieu	Hôtel des Menus Plaisirs à Versailles

« Reforme de différents droits feodaux et de la dîme. Le 11 août 1789. »
(Caricature anonyme de 1789.
Un homme du tiers état : « Hé, prenez toujours, M. le curé, tel refuse d’une main qui voudrait tenir de l’autre, mais c’est la dernière fois. »)

La nuit du 4 août 1789^1,2, ou nuit du 4 Août^3,4, est la séance de l’Assemblée nationale constituante au cours de laquelle fut votée la suppression des privilèges féodaux. Débutée le 4 août 1789 à six heures du soir, elle se prolongea, après minuit, jusqu’à deux heures du matin¹. C’est un événement fondamental de la Révolution française, puisque, au cours de la séance qui se tenait alors, l’Assemblée constituante met fin au système féodal. C’est l’abolition de tous les droits et privilèges féodaux ainsi que de tous les privilèges des classes, des provinces, des villes et des corporations, à l’initiative du Club breton, futur « club des Jacobins ».

Contexte

Depuis la prise de la Bastille le 14 juillet 1789 s’est développée en France, notamment dans les campagnes, une vague de révoltes appelée la Grande Peur. Dans certaines régions, des paysans s’en prennent aux seigneurs, à leurs biens et à leurs archives, en particulier les livres terriers qui servent à établir les droits seigneuriaux.

La Nuit du 4 août est une réponse à cette insurrection. L’Assemblée constituante est en train d’élaborer la future constitution ainsi que la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen lorsqu’elle reçoit des récits inquiétants à propos de l’instabilité qui sévit en France. Face à cette crise, deux solutions sont alors envisagées. La première veut réaffirmer les valeurs de la propriété, et donc contrôler la révolte. Cette solution est vite rejetée, car elle n’aurait fait que renforcer l’opposition des paysans au système féodal. La seconde solution envisage d’instaurer un réseau de bureaux de secours, qui permettraient d’aider les plus pauvres. Mais cette solution ne répond pas à l’urgence de la situation.

C’est donc pour sortir de ce blocage que naît l’idée de l’abolition des droits seigneuriaux, laquelle a probablement été pensée lors d’une réunion du Club breton, petit groupe de députés qui avaient pris l’habitude de discuter entre eux.

L’effervescence des événements

Nuit du 4 août, haut-relief en bronze de Léopold Morice, monument à la République, place de la République, Paris, 1883.

Le 3 août 1789, le duc d’Aiguillon lance au Club breton l’idée d’une abolition des droits seigneuriaux.

Le lendemain, en fin de soirée, le vicomte de Noailles propose à l’Assemblée nationale de supprimer les privilèges pour ramener le calme dans les provinces.

Le duc d’Aiguillon propose l’égalité de tous devant l’impôt et le rachat des droits féodaux. En réponse, Pierre Samuel du Pont de Nemours réclame des mesures de rigueur contre la paysannerie, ce qui fait dire à l’historien Albert Mathiez : « Les nobles s’ouvraient à la pitié, le bourgeois blâmait l’inaction des autorités et il parlait d’envoyer des ordres sévères aux tribunaux »⁵.

Tour à tour, dans une ambiance indescriptible, Guy Le Guen de Kerangal, le vicomte de Beauharnais, Lubersac, l’évêque de La Fare vont surenchérir en supprimant les banalités, les pensions sans titre, les juridictions seigneuriales, le droit de chasse, les privilèges ecclésiastiques.

Le marquis de Foucault fait une « motion vigoureuse contre l’abus des pensions militaires » et demande que « le premier des sacrifices soit celui que feront les grands, et cette portion de la noblesse, très opulente par elle-même, qui vit sous les yeux du prince, et sur laquelle il verse sans mesure et accumule des dons, des largesses, des traitements excessifs, fournis et pris sur la pure substance des campagnes ».

Le vicomte de Beauharnais propose « l’égalité des peines sur toutes les classes des citoyens, et leur admissibilité dans tous les emplois ecclésiastiques, civils et militaires ».

Cottin demande l’extinction des justices seigneuriales ainsi que celle de « tous les débris du régime féodal qui écrase l’agriculture ».

L’évêque de Nancy M^gr de La Fare, s’emparant de la parole, après l’avoir disputée à l’un de ses confrères, demande, « au nom du clergé », que les fonds ecclésiastiques soient déclarés rachetables et « que [leur] rachat ne tourne pas au profit du seigneur ecclésiastique, mais qu’il en soit fait des placements utiles pour l’indigence ».

L’évêque de Chartres, présentant le droit exclusif de la chasse comme « un fléau pour les campagnes ruinées depuis plus d’un an par les éléments », en demande l’abolition, et en fait l’abandon pour lui, « heureux, dit-il, de pouvoir donner aux autres propriétaires du royaume cette leçon d’humanité et de justice ».

De Richer^[Qui ?], revenant sur l’extinction des justices seigneuriales, demande la gratuité de la justice dans tout le royaume, « sauf les précautions tendant à étendre l’esprit de chicane et la longueur indéfinie des procès ».

Le duc du Châtelet propose alors qu’une taxe en argent soit substituée à la dîme, « sauf à en permettre le rachat, comme pour les droits seigneuriaux ».

« Tout semblait fini. Une scène non moins grande commençait. Après les privilèges des classes, vinrent ceux des provinces. Celles qu’on appelait Pays d’État, qui avaient des privilèges à elles, des avantages divers pour les libertés, pour l’impôt, rougirent de leur égoïsme, elles voulurent être France, quoi qu’il pût en coûter à leur intérêt personnel, à leurs vieux et bons souvenirs. Le Dauphiné, dès 1788 (cf. Vizille après la journée des Tuiles), l’avait offert magnanimement pour lui-même et conseillé aux autres provinces. Il renouvela cette offre. Les plus obstinés, les Bretons, quoique liés par leurs mandats, liés par les anciens traités de leur province avec la France, n’en manifestèrent pas moins le désir de se réunir. La Provence en dit autant, puis la Bourgogne et la Bresse, la Normandie, le Poitou, l’Auvergne, l’Artois. La Lorraine, en termes touchants, dit qu’elle ne regretterait pas la domination de ses souverains adorés qui furent pères du peuple, si elle avait le bonheur de se réunir à ses frères, d’entrer avec eux dans cette maison maternelle de la France, dans cette immense et glorieuse famille ! Puis ce fut le tour des villes. »

— Jules Michelet, Histoire de la Révolution française, Flammarion, 1897-1898

Enfin, Lally-Tollendal termine la séance en apothéose en proclamant Louis XVI « restaurateur de la liberté française ». En une nuit, les fondements du système par ordres s’effondrent. Les jours suivants, le clergé tente de revenir sur la suppression de la dîme, mais le président de l’Assemblée, Isaac Le Chapelier, n’ayant accepté que des discussions sur la forme, les décrets du 4 août sont définitivement rédigés le 11.

Dès le lendemain, Louis XVI écrit à l’archevêque d’Arles :

« Je ne consentirai jamais à dépouiller mon clergé, ma noblesse. Je ne donnerai pas ma sanction à des décrets qui les dépouilleraient ; c’est alors que le peuple français pourrait m’accuser d’injustice et de faiblesse. Monsieur l’archevêque, vous vous soumettez aux décrets de la Providence ; je crois m’y soumettre en ne me livrant point à cet enthousiasme qui s’est emparé de tous les ordres, mais qui ne fait que glisser sur mon âme. Si la force m’obligeait à sanctionner, alors je céderais, mais alors il n’y aurait plus en France ni monarchie ni monarque. »

Louis XVI n’accorde sa sanction à ces décrets que contraint et forcé, le 5 octobre. Ainsi disparaissent les privilèges des ecclésiastiques, des nobles, des corporations, des villes et des provinces.

Toutefois, les droits féodaux sont déclarés rachetables le 15 mars 1790, et leurs détenteurs ne sont pas tenus d’en prouver l’origine, ce qui, en pratique, conduit à leur maintien. Toutefois, devant le refus de nombreuses communautés paysannes, l’Assemblée législative supprime le rachat, sauf présentation du titre primitif, pour les droits casuels le 18 juin 1792, puis pour l’ensemble des droits le 25 août suivant. Enfin, le 17 juillet 1793, la Convention vote leur abolition complète, sans indemnité, et le brûlement des titres féodaux^6,7.

---

 

Il n’est pas dit que le fait d’avoir participé à ce magnifique élan d’enthousiasme cette Nuit -là ait constitué une garantie, pour les membres de la Noblesse ou du Clergé, d’être épargnés dans la suite de la Révolution – à preuve, semble -t-il, le souvenir que j’ai, vague mais pourtant certain, d’avoir été, dans la même autre vie, guillotinée malgré tout sous “la Terreur” qui sévit plus tard. Oui, “la Terreur”, avec les excès, devenus extrêmes et aveugles, de ce “Tribunal Révolutionnaire” dont le nom seul, en cours d’Histoire, suffisait à me remplir d’effroi dans cette vie-ci …

Malgré tout, ne subsiste en moi aucun regret d’avoir participé à ce sacrifice volontaire de nos nombreux Privilèges sous le Système Féodal encore en vigueur jusque-là. Ne vibre encore en mon être profond que la joie et la fierté d’avoir eu ce courage, par pure compassion pour les paysans, pendant cette miraculeuse fraternité de la Nuit du 4 Août. Fraternité  trop brève alors, certes, mais qui préfigura sans aucun doute la Fraternité de l’Humanité tout entière que nous allons connaître un jour grâce au Nouveau Pas de notre évolution terrestre encore plus élevée, déjà en cours…

Et Nous Re-voilà Déjà au Darshan du 24 Novembre… avec Sri Krishna!

Je profite de ce que cet écrit va être en français (vous verrez pourquoi) pour informer toutes mes visiteuses et tous mes visiteurs qui préfèrent le français, qu’à propos du 17 et surtout 18 novembre 1973, jour de mon Double Darshan de la Mère Divine, dont l’anniversaire vient de passer, j’ai écrit il y a deux ans un texte – un poème – pour une fois en français, qui leur donnera au moins une idée de ce qui s’est produit ce jour-là de monumental pour moi (en deux fois coup sur coup), dont les incroyables résultats merveilleusement bénéfiques continuent toujours à se développer dans ma vie d’évolution de plus en plus consciente à tous les niveaux de mon être. Le lien avec ce poème en français pour Mère:

Pour Mere, en ce 17 Novembre revenu

Mais aujourd’hui il s’agit du 24 novembre, Darshan concernant Sri Aurobindo, et célèbrant le jour où Sri Krishna a établi sa Présence en lui de manière permanente,  y compris sur le plan physique, afin de participer activement de cette manière au pas évolutif nouveau qui se préparait.

C’était en 1926. En ce même jour, à la suite de cet évènement intérieur décisif marquant la collaboration volontaire et définitive de cette divinité majeure qui, comme tous les autres dieux et déesses, appartenait à la dimension ultime du Mental appelée “Surmental” par Sri Aurobindo, celui-ci décida à la fois, d’une part, de créer enfin pour les disciples déjà nombreux autour d’eux un Ashram, sous la direction de celle qu’il appelait “La Mère ” parce qu’il la savait être l’incarnation voulue de la Mère Divine, et d’autre part, de lui-même se retirer désormais dans sa chambre afin de se consacrer entièrement à la partie du travail intérieur colossal nécessaire pour accélérer l’activation du pas évolutif suivant sur la Terre: y amener une jonction directe avec la dimension encore supérieure au Surmental, qu’il appelait le “Supramental”, ce qui signifiait “au delà du Mental”.

Car là résidait, Sri Aurobindo et Mère le savaient par expérience, la Conscience-Force seule suffisamment puissante pour faire passer la Terre – et sa Matière elle-même – à l’échelon suivant de l’Evolution dont elle continue d’être le théâtre. Ainsi deviendrait  un jour réalité sur la Terre la Vision du Futur que Sri Aurobindo avait décrite dès 1914 dans son livre au titre éloquent:”La Vie Divine”.

Voilà ce que cette date du 24 novembre commémore, qui a donc été une étape très importante vers la réalisation de cette Vision, le premier pas extérieur en ayant été la création de l’Ashram pour les premiers humains tentés par cette grande aventure évolutive consciente, à la suite de Sri Aurobindo et Mère. .

Mais à ce contenu “officiel” du Darshan du 24 novembre il se trouve que s’ajoute pour moi personnellement un sens particulier, né de ma propre relation intérieure avec ce même Sri Krishna. Il est cet Ananda primordial du Suprême en tant que Satchitananda, aspect d’Ananda qui s’est manifesté au niveau surmental par ce dieu Sri Krishna, lequel de plus s’est incarné en Inde, à l’époque  ancienne dont parle le  “Mahabharata”: en tant que le prince Krishna du peuple Yadava, ami des cinq princes Pandavas et en particulier d’Arjuna, pour qui à l’orée de la Bataille de Kurukshetra il prononce la Bhagavad Guita et révéle son Identité Suprême, avant de conduire le chariot de son ami vers une Victoire finale longuement et chèrement acquise.

Quel rapport avec moi?… Eh bien, une expérience très émouvante aux environs de Delhi il y a une vingtaine d’années, ainsi que les recherches historiques que j’ai faites par la suite, ont confirmé que ces lieux précis avaient été à une période reculée des lieux que Krishna avait bel et bien fréquentés… et apparemment mon être intérieur aussi, sous une autre forme et un autre nom que j’ignore, mais en tant que femme semble-t-il, sans pour autant avoir été l’une des épouses de Krishna ni l’une des “gopis”, les jolies gardiennes de vaches qui l’entouraient de leur amour pendant sa jeunesse soigneusement cachée parmi les paysans d’un village de campagne. Même si c’était dans le milieu plus urbain où il a ouvertement vécu par la suite que je l’ai rencontré, comment aurais-je pu ne pas l’aimer moi aussi?!

En fait, bien avant cette expérience ultérieure près de Delhi qui m’a reconnectée avec ce passé lointain, mon âme, en 1975 et à Auroville même, avait déjà reconnu son cher Krishna lorsqu’Il m’avait fait la surprise, un matin au réveil, Lui le Divin espiègle, de venir à moi intérieurement, sachant très bien que ce que j’attendais, c’était à nouveau le Divin en tant que Mère Divine, comme dans mon expérience précédente de quelques semaines auparavant!!! Mais cet Amour dont encore couchée je se sentais enveloppée, n’était plus de l’Amour Maternel, fût-il divin; et ces yeux  pleins de charme que je sentais me regarder avec tendresse mêlée d’adorable malice, cet irrésistible sourire, cette indicible séduction qui émanait de tout ce visage comme entr’aperçu dans l’espace au-dessus de moi, tout cela fit que soudain mes lèvres s’entr’ouvrirent pour s’écrier dans un souffle:

“Krishna!…”

En même temps me revint au coeur cette chanson d’autrefois, si belle, chantée par Edith Piaf , qui s’appelait “La Vie en rose”, et dont les paroles reflétaient sans le savoir exactement la description du Visage Divin lui-même, à l’irrésistible Beauté, qui état en train de se révéler ainsi à moi:

“Des Yeux qui font baisser les miens,

Un Rire qui se perd sur sa Bouche,

Voilà le portrait sans retouche

De Celui auquel j’appartiens…

Quand Il me prend dans ses Bras,

Qu’Il me parle tout bas,

Je vois la Vie en rose…”

Les majuscules sont de moi, mais Ce qui est décrit est si éternel et si parfaitement exprimé là dans toute son absolue simplicité (et sur une mélodie parfaite elle aussi, comme l’est tout autant l’interprétation) qu’il n’est pas étonnant que cette chanson pourtant si “française” soit devenue et restée si universellement appréciée, partout dans le monde.

Et c’est ainsi, sur l’écho tellement inattendu de cette chanson d’Edith Piaf traduisant si bien en ses mots français ce que mon âme vivait dans son absolue Réalité, que commença une incroyable période de deux mois, où toute ma vie extérieure reflua vers l’intérieur pour vivre toujours plus intensément cette indicible relation d’Amour, à nouveau avec le Divin, certes, mais cette fois, expérience encore plus sublime si cela est possible, en tant que l’Amant Divin de mon âme…

Cette période merveilleuse ne prit fin, me dit-Il Lui-même, que pour me permettre de la retrouver un jour, plus tard, lorsque j’aurais appris à garder cet étroit contact avec Lui quelles que soient mes activités extérieures.  Après plus de quarante ans de ce qui fut d’abord un très douloureux arrachement, puis tout un interminable entraînement à sentir sa Présence peu à peu reconquise en toutes circonstances, je commence à croire le moment enfin proche où nous serons à nouveau constamment réunis dans ce divin, éternel Délice d’Être qu’est… Krishna.

From credible india blog spot

J’espère qu’il est maintenant évident pourquoi ce partage se devait d’être d’abord écrit en français, et pour ceux de mes visiteurs et visiteuses qui sont de culture française: il a été si frappant pour moi que l’un des simples joyaux de notre culture se  retrouve ainsi associé à une si profonde expérience d’âme, que je tiens à rendre ainsi ce petit tribut à cette culture…

 

“Well, I’m Back…(Online)”

… with yet another laptop, again a gift, from another dear friend, after the HP one  (also  a second-hand one) that I had been given early in the year unexpectedly collapsed two weeks ago, leaving me high and dry on the shores of Sudden Silence… just when I was about to write a new post to break an already long enough previous silence!

Yes, I am paraphrasing with my title for this post the last words of ‘The Lord of the Rings’, said by Sam Gamegie upon returning to his cozy Hobbit home – the one dear old Bilbo used to live in, and then Frodo, before and after their heroic journey to Mordor and Mount Doom… until Sam married Rosie and Frodo wanted them to have all the space and comfort needed for their numerous happy children to come.

It is a few years later that Sam said those famous and so meaningful words: when together with Merry, PIppin, and of course Frodo, he had just accompanied old Bilbo and their great other friends, those from the West, to the Grey Havens and the Ship that would take them away… not just them, but also Frodo, it turned out, and what a terrible moment that unexpected separation had been, Sam had hardly been able to leave even when the Ship had long disappeared upon the horizon… But now, he was back indeed, back fully into his own continuing role in The Story; back into the loving arms of Rosie and the children, ready for all that he would still had to do for Hobbiton, the Shire and Middle-earth in the course of the long life that still was ahead of him…

It is somehow in the same kind of mood as Sam’s that I am writing today, and you will soon learn why, down below… But anyway, as for the lack of a laptop I have missed my usual online celebration of Bilbo and Frodo’ birthday on September 22nd, I wanted to mention it as well… and the means to do it came by itself just naturally as you can see, in the writing itself, starting with the title!

This said, let me present my apologies to everyone for this seeming interruption of my life and of the personal Conscious Evolution process I’m trying to give an outer sampling of through this Research Blog… Of course that process and my life with it never stopped for one second of these few weeks. If anything, the inner pressure actually increased still… although it always seems to be, many other people will agree with me, as much as we can possibly bear, at any given time!!! Things are accelerating; no doubt about that…

This happens to be also the time of the year when, every year, in a somewhat noticeably more rapid succession, several of my fellow Aurovilians, some of them old friends – like Sharanam was (see my previous post), and one more just two days ago – leave their physical body permanently and go get some well deserved rest in the limitless and much more luminous Reality that this one coexists with, but hides from our sight. However happy we may feel for those who leave, it is difficult not to feel also some sadness from the separation…

But many new faces arrive too, new Auroville babies, or new arrivals of adults, often with their spouse and children, from outside Auroville, wanting to join this crazy yet steadily growing Experiment in Collective Evolution, out here in this little corner of South India… I happen to know personally from previous short or long stays here several of those Newcomers; they came to visit me during the last few days, and I rejoiced at their coming, at their energy and at the bold dreams they spoke of with so much enthusiasm. They are from everywhere in the world, as well as from Tamil Nadu, where Auroville is located, or from other parts of India. How encouraging it is to meet these fresh arrivals! A few of them are even conscious of the deep ties they used to have with me or other Aurovilians, in some other lifetime and some other part of the world: not only there is in them that fresh energy, but also in some cases more spiritual awareness than most of us old timers had when we came thirty, forty, nearly fifty years ago – and that is such a good sign: Yes, The Story is going on well, as Evolution keeps taking new steps on this little ‘Arda’ the Earth, and we in turn share in the Adventure of our times!

So it is on this cheerful note that I will stop today in this new post, reconnecting  myself with all of you too, reading this, who through me are also connected with Auroville, even if you don’t live here, or have never yet come here… If you are reading this Blog of mine, it can only be because the same Quest is alive in your hearts too, whatever form it may take for you…

In Honor of Wayne Dyer, by NDEr Anita Moorjani

I, Bhaga, want to share with you all the article I received yesterday as the Newsletter from this wonderful NDEr called Anita Moorjani – and there is even more than the article, as you will see in the end:

Celebrating Wayne

Dear Bhaga, It’s hard to believe that it’s been a year to the day since our dear friend and teacher Wayne Dyer crossed over into the other side. I have dedicated my upcoming book, “What if This is Heaven?” to Wayne, and today, I’d like to share with you the Afterword from the book: Just as I was completing the final chapters of this book, I received the shocking news that my dear friend Dr. Wayne Dyer had passed away. Shortly before this news arrived, a few close friends had come over to have lunch with Danny and me at our new home in California. When my friend Jennifer McLean arrived, she was bearing a huge bouquet of orange roses. “What’s with the orange?” she asked as she handed me the armful of flowers. “What do you mean?” I responded with a curious smile as I happily accepted her gift, admiring the striking color and reveling in the sweet scent. They were absolutely stunning. “While I was in the flower store, I was reaching for the red roses for you,” Jennifer explained, “but I kept hearing this voice in my head saying, ‘Get the orange ones. Get the orange ones!’ You obviously have a friend on the other side who really wanted you to have the orange roses!” “Well, orange is my favorite color,” I said. “But I can’t think of who from the other realm would have told you that.” For a few moments, I worried that someone close to me might have passed away without me knowing and was trying to send me a message. But I soon got busy with the final preparations for lunch and forgot about my apprehension. Shortly after, while we were sitting down to eat, my cell phone rang. When I looked at the caller ID, I saw that it was Maya Labos, who had been Wayne’s personal manager and right hand for the last 38 years. Because she travels with him on every trip, Maya and I have gotten extremely close since I’d been sharing the stage with Wayne for the past few years. “Maya! What’s up?” I asked cheerfully as I answered the call. “It’s Wayne,” came the tearful voice, and I already knew what was coming next. “He died in his sleep this morning. He’s gone.” With those words, my heart sank to the pit of my stomach. I just couldn’t believe it was true. Wayne Dyer could not possibly be dead! I had just finished a speaking tour of Australia with him the week before, and he’d seemed positively pulsing with life—as always! Then I remembered my earlier hunch that someone had crossed over, and I realized my premonition had been true after all. Wayne had known that orange was my favorite color. He often teased me backstage about my penchant for orange (my wallet, my phone case, and my purse are all orange). And he too had a thing for oranges—the fruit, that is. He always carried an orange onstage as a prop when explaining one of his famous analogies. Wayne was rarely, if ever, onstage without an orange, and he’d often toss it into the audience when he finished making his point. In fact, his teaching about the orange was the last post made on his Facebook page before he died: “When you squeeze an orange, you’ll always get orange juice to come out. What comes out is what’s inside. The same logic applies to you: When someone squeezes you, puts pressure on you, or says something unflattering or critical, and out of you comes anger, hatred, bitterness, tension, depression, or anxiety, that is what’s inside. If love and joy are what you want to give and receive, change your life by changing what’s inside.” I knew that giving the message to my friend Jennifer to get the orange roses was Wayne’s way of saying that he’s fine. And although I knew, probably better than most, that Wayne was having a grand time where he was now—laughing and dancing in pure joy, bathed in the overwhelming feelings of unconditional love, free from pain, free from expectations, free to expand and transcend—I was still stunned and saddened. Wayne had been my teacher, my mentor, and one of my biggest cheerleaders in the journey that he had invited me to begin as an author and a speaker. If he hadn’t discovered my story on the Internet and then told Hay House to track me down and invite me to write a book about my experience, I would not be a published author today, traveling the world, sharing my insights onstage, and seeing my life being made into a Hollywood movie! While on tour at Hay House events, Wayne and I had often talked about the afterlife and the expansion that takes place once we leave the physical body. Now, I couldn’t help but smile as I imagined him experiencing this for himself firsthand. Wayne is, and always was, a passionate teacher. That’s what he was put on this earth to do—to teach. And I doubt that shedding his body has stopped him. If anything, he’s even more passionate because now he can reach more people, all at once! He’s probably teaching in a far greater and grander way than he had ever hoped to accomplish while in the physical realm! Instead of being gone for good, he is now more accessible to the millions of people who love him, and he’s probably having a blast showing up in different creative ways for all the people he’s touched in some manner. Now that he is no longer restricted by the physical, Wayne is here, there, and everywhere! One day, we will all transcend this physical plane into the infinite realm of the afterlife, and while many fear what lies beyond, crossing over is actually the easy part. Let me assure you that there is nothing to fear beyond the veil. Our true challenge is in trying to live a life of expansion, liberation, love, and joy here on the physical plane. So my biggest message (inspired by both my NDE and the life and teachings of my dear friend) is to live your life as an exercise in creativity, as if every discovery, every artistic exploration, matters in the cosmic tapestry of life—because it does. Follow your heart as you exuberantly combine the riot of colors the universe lays before you to make your life into your own masterpiece. You may be surprised by your creation. As when we listen to or play beautiful music, our goal is not to get to the end of the piece. The point is to enjoy the melodious, joyous journey the music takes us on, including the very first note and every single one that comes after it. And as Wayne always said, “Don’t die with your music still in you!” So don’t be afraid of not doing it right or of not being good enough. Such fear is totally unfounded. Life is not about getting it right, figuring out the answers to the really big questions (or even the small questions, for that matter), reading all the right books, taking all the right courses, or studying with the masters. Nor is it about whether you’ve had deep spiritual experiences, achieved altered states of consciousness, or become a spiritual guru to multitudes. It’s not even about whether you’ve been dead and come back to life to share your experiences—trust me! The only thing that matters is that you allow yourself to be all of who you are! It’s that simple! Just be yourself—your true self! Be the love that you are. Shine your light as brightly as you can. And while you’re at it, don’t forget to enjoy the ride and have fun—lots of fun! Wayne is now perfectly cognizant of the artistry of his life and of all the millions of people who have been touched with the brush of his mastery. Thank you, my friend, for coming into our lives and for sharing your beauty, wisdom, and humor with us as we make this journey together—and thank you for the orange roses. Namaste.

Special episode of Explore The Extraordinary

I love connecting with all of you, so please tune in to my radio show every Wednesday. 12PM PDT/7PM GMT on Hay House Radio. Tomorrow’s show (8-31-16) is about the healing power of touch, with Kate MacKinnon. Please be sure to tune in next Wednesday, September 7th, for a very special show with Wayne’s daughter, Saje Dyer. We have pre-recorded the show, and I know all fans of Wayne’s will truly love it. Saje spoke of all the ways that Wayne has been communicating with her, through signs, since his transition. Click here to listen.

We Love you Wayne.

Where I will be next…

I absolutely love connecting with you, and one of my favorite ways to do that is at live events. I am in Basel Switzerland this weekend, and the “I Can Do It!” in Philadelphia is coming up in 3 weeks,  which is sure to be wonderful. Click here for details: *I Can Do It! Philly*

To see details for all upcoming events, click here <–

Click below to view Dying To Be Me (available now), or What if This is Heaven? (Release date: September 13, 2016)

On Other Earths Too, in the Past or in the Future!

If you have watched the amazing video of Dannion Brinkley which is the centerpiece of my previous post, you have heard him reveal a particularly important thing for us all to know – or remember: that in the truth of our being, we all are “great, mighty spiritual beings having dignity, direction and purpose”, deliberately come into the challenge of this world of oblivion and limitation, to see if even in the midst of such conditions we can still make each of our every moment decisions out of Compassion and Caring instead of our temporary ego’s wish to dominate and impress. This is what has been told to Dannion repeatedly, in various ways, by the beings of Light he encountered during his NDEs, and they added it took  a lot of courage to come in this world and go through such difficult adventures here.

All this was astonishing news for Dannion… and possibly also for those of you reading this, who are new to my blog and have not seen the older posts I already dedicated to spreading exactly these kind of momentous news about us human beings, which I had myself been so astonished about when reading them first long ago from Sri Aurobindo.

I had hardly familiarized my mind with such an unusual viewpoint, and accepted it for all my own numerous lifetimes on earth, when I found yet another piece by Sri Aurobindo, that one not only echoing this view but actually going even further: in ‘Essays Divine and Human’, the essay titled ‘Beginning and End’ sees Sri Aurobindo  drawing once again, as so often, such a huge vista of the really Big Picture as to be just staggering for our present feeble mentality and cowardly heart. Here is but a short passage of that essay, that so many years after reading it for the first time, only now I am able to dare read again in spite of what had been for me the horrendous new revelation it contained:

‘The experiment of human life on an earth is not now for the first time enacted. It has been conducted a million times before and the long drama will again a million times be repeated. In all that we do now, our dreams, our discoveries, our swift or difficult attainments we profit subconsciously by the experience of innumerable precursors and our labour will be fecund in planets unknown to us and in worlds yet uncreated. The plan, the peripeties, the denouement differ continually, yet are always governed by the conventions of an eternal Art. God, Man, Nature are the three perpetual symbols.

The idea of eternal recurrence affects with a shudder of alarm the mind entrenched in the minute, the hour, the years, the centuries, all the finite’s unreal defences. But the strong soul conscious of its own immortal stuff and the inexhaustible ocean of its ever-flowing energies is seized by it with the thrill of an inconceivable rapture. It hears behind the thought the childlike laughter and ecstasy of the Infinite.’

Well, friends, as you can see it would seem we aren’t necessarily into this for just a few aeons of lifetimes here on this Earth: some of us still don’t find it to be enough!…

Also in some  recently channeled books (from Lee Carroll’s Kryon, for example) – and I seem to remember Jane Robert’s Seth was saying somehow the same thing – one can read indeed that most of us here are spirits cheerful and adventurous enough to have found all these crazy challenges interesting and even amusing, to the point of our having been actually at it since further eons elsewhere, and of our rejoicing gleefully already at the perspective of yet another round and endless other rounds of similarly huge challenges still elsewhere in other corners of the Universe!!! We spirits bold and courageous enough to incarnate again and again on difficult worlds like this Earth, are like the Elite Battalion among spirits, and looked at with awe by others!…

That should give us a measure – if that is at all possible – of what our divine Nature is about: secretly but solidly based on our core Being consisting in eternal and indestructible Satchidananda (another post about that soon), we can truly try out again and again, if we wish, the boldest of adventures, as no real death or damage can effectively destroy us, but only affect us temporarily…! It is just sheer FUN!…

To some of us at least…

I for one don’t seem to be quite like that. I am only starting to glimpse timidly and from the corner of my eye at this truly gigantic perspective on things which Sri Aurobindo brings in with this stunning passage, and which only decades of conscious inner development have finally enabled me to read again calmly, and even pause to consider, without my poor mind going nuts. But I must admit I  for one seem to be a particularly unadventurous spirit: some sort of ‘Hobbity’ kind of spirit, as Tolkien would put it… Or is it perhaps only my outer personality in this lifetime which is that way, as one more challenge for my spirit to deal with?… I can’t even stand roller coasters, or merely imagine myself riding one, so you see what I mean!!!

I hope many of my visitors here are spontaneously bolder spirits and will appreciate to its full magnificence the prospect of willingly and joyfully taking on yet any number of other earths after this one is won to the foreseen and promised Life Divine!…

As for myself, I am likely to rather luxuriate first of all for a very long time here on this Earth, enjoying the said Life Divine, precisely once we have at last won that Victory already for this Earth; and then I may chose to just tiptoe out of it all, my laurels well won… But after such a nice and long and enjoyable rest in Divine Living here, who knows after all?. I may find myself crazy enough a spirit to be tempted yet again – along with some eternal dear buddies of mine like some of you, my readers, might well be – by some new challenge to take on,  on some other Earth somewhere, far, far away in some other solar system…

This Illusion Has a Divine Purpose

I just looked at a very inviting website I didn’t know of before, the site of a beautiful lady my age, from Europe just like me, and having grown up in Africa towards the end of the colonial era, just like me. And just like me as a young adult she has become a spiritual person, dedicating her life to the Divine. How interesting, all those similarities!

The Master she met, though, and continues the teachings of, was of the lineage of the very well-known Yogi from South India, Ramana Maharshi, who selected the Sacred Hill of Arunachala in Tamil Nadu as his place of residence, for some time in the cave found there at some height on the side of the Hill, and also down at the foot of the Hill, in the Ashram that grew around him.

That Ashram still exists, and I stayed for a few days there, years ago, two or three times, for I too have always been attracted to places of silent and solitary contemplation like that one, as I reported in the following much earlier post on my blog:

Tonight, Full Moon on Shiva’s sacred Hill

I was even attracted to some extent also to Ramana Maharshi himself, to the life-sized picture of him kept centrally at the Ashram, that showed him reclining on his couch, resting on his right elbow, his whitening head on his hand, smiling that almost ironical smile that seemed to silently say:

“Well, all of this here is but an Illusion. I prefer to withdraw back into the Eternal Self that is all there really Is, and that we all really Are…!”

Sri Aurobindo spent the second part of his life in nearby Pondicherry. He was the other very well-known Yogi that 200 years before, Swami Ramalingam, a previous other remarkable Yogi in Pondicherry’s area, had prophecised would come in that later time from the North, to accomplish much more than he himself (Ramalingam) had been able to, thanks to what he called ‘The Grace-Light’ bestowed on him by the Divine.

Although Ramana Maharshi lived around the same time as Sri Aurobindo and the Mother, and not very far away from Pondy, he never quite understood the new, evolutive spiritual goal that the two great Pioneers of the Integral Yoga had set for themselves: bringing down the Supramental Consciousness-Force from its own much higher realm, in order to initiate the new step in terrestrial Evolution, that would lead towards the ‘Life Divine’ right here that they foresaw and announced.

The point I want to make I already expressed in a much earlier post of this blog;

Evolutive & Non-Evolutive Spiritual Paths: the Crucial Difference

As that older post was quite long and addressed several other issues too, I’ll quote here the few paras from it directly related to that central point:

“The crucial thing to be understood, then, is that not all spiritual paths will lead you to the same result, and certainly not to the full result that is needed if your aim as a soul is to participate in the Divine Plan going on here on this terrestrial plane, through the immense Process of Evolution.
If my personal goal had been only to achieve what the central aim of all spiritual paths is, that is, to realize (= live the Reality of) my Divine, immortal and eternal Essence, with the intention then to withdraw entirely and for ever from this Physical Dimension, that spiritual goal would have been reached already since many years and I would only need to wait until this physical body I have been wearing in this lifetime finally dies and my spirit is free to return to its true realm of existence, away from physicality.
But as such is not my full goal at all, the central Fact described above, experienced only briefly at first and then becoming a permanent Realization, wass indeed the indispensable beginning, the necessary central starting-point for achieving all the further conquests I want to achieve too; but I cannot stop at that traditional only goal, a lot more inner work remains to be done, that can be addressed only through the new spiritual path that has been figured out and traced more recently for this newly discovered purpose of Spirituality: Conscious Evolution. It is only through Conscious Evolution that we can reconquer here, for the Divine in ourselves and in everything else, this realm of Matter.

So for example you may discover the teachings of Sri Ramana Maharshi, the great yogi of Arunachala Hill in Tiruvanamalai, Tamil Nadu, and be attracted to those teachings; but you better know in advance that they talk only of the central awakening needed, and that even after this awakening had happened in Ramana himself years before, his mind didn’t get really transformed, and he remained unable to perceive the divine Meaning and Purpose also of this physical dimension; when in his later years his body was affected by a painful illness, some disciples were telling him,

‘What terrible nuisances those physical diseases are!…’

He answered:

‘But the physical body itself is a disease!!!’

Well, when I read that, I saw at once that the Maharshi’s way towards the Spirit wasn’t the right one for me, as for me this poor body is not at all a disease of the spirit, but, in the more complete understanding that Sri Aurobindo and the Mother described so luminously, the body is the means of existence and expression of ‘me’, individualized divine spirit among innumerable other ones, for the progressive manifestation of the overall One Spirit in this specific physical dimension of Itself.”

So the beautiful spiritual lady of that website may have reached indeed her own only goal as an individual soul, by following the teachings she has followed, but until now she has missed entirely the more complete goal that is also there for those interested in pursuing it. Again, it would be her own right to do so as an individual soul having made that choice, but the teachings posted on her website do deny also any need for transformation at all, which goes too far, as it presents this limited view as the Absolute Truth and negates the vaster spiritual perception of other beings whose consciousness simply wasn’t limited any more, like hers and her Masters’, to the Mental level and its inevitably incomplete way of perceiving and understanding things.

This inability, even in many ‘realized’ traditional gurus, to bring their mind, its perceptions and its conclusions, higher than the simple Mental level, demonstrates exactly why the transformation of the outer instruments is necessary too: the inner spirit in them may have become ‘free’, but what is that ‘freedom’ which leaves the beings still subjected to all the usual limitations of their outer personality??? And it is not just the mental, but also the vital and physical parts of their personality, with their desires and other propensities that may remain quite active in them- and not only they don’t see the discrepancy, but they make it look like it were part of their inner freedom!…. Something  I noticed immediately, in the biography of that lady and of the ‘Master’ she met – at a time when at least he was supposed to be already a ‘Master’ – is that they got married and had a daughter. Well, this isn’t my idea of Spiritual Mastery. To me, it rather exemplifies precisely the kind of ongoing normal human behaviour that Sri Aurobindo explains is quite fine, but only as long as one is not on the spiritual path.

So all in all, I was rather disappointed by the lady on the website, and I cannot recommend her to any seeker, as she, just like her Masters before her, simply denies the validity of the complete Transformation that is the purpose of the Integral Yoga. Furthermore, she takes such a public stance not just out of sheer ignorance, but with the arrogance of the Mind imagining it knows all and has the Absolute Truth, misleading actually the sincere other seekers that such a stance may confuse and take away from the Integral Yoga they would have otherwise chosen.. as she herself might do some day,  whether in this lifetime or the next, when the Supramental Consciousness-Force  now activated upon Earth as a whole, thanks to the work of Sri Aurobindo and the Mother, will have become an undeniable Fact for her, perhaps straight in her body-cells, just as it did and keeps doing in my body-cells, ‘contagioned’ already in November 1973 by the cells of Mother’s own body…

Yes, all here is but an Illusion indeed, but it so happens that it is an Illusion set up by the Divine, for a Divine Purpose: a special Divine Victory each of us embodied here may wish to help bring about!

As Mother was saying in her New Year Message for 1970:

“The world is preparing for a big change. Will you help?”

 

Happy Birthday, dear Albert Einstein!

Just now, almost at the end of this 14 March 2016, I happened to read a beautiful quote from this most extraordinary scientist named Albert Einstein, and after the quote were indicated the dates of both his birth and death…

Here is the beautiful quote:

‘The ideals which have lighted my way, and time after time have given me new courage to face life cheerfully, have been Kindness, Beauty, and Truth.’

and here, the name of the author, and the dates, between parenthesis as usual:

-Albert Einstein, physicist, Nobel laureate (14 Mar 1879-1955).

This is how I suddenly realized today had been…  had been dear Albert’s birthday!…

Not the hundredth one or any significant other multiple of that, but a very significant birthday nevertheless: the one birthday of his that I have been aware of, in time for celebrating it, and for sending him, in whichever dimension of Reality he presently dwells, my very Best Wishes of Total Happiness, and of Happy Return among us as well, if that isn’t done yet!!! Here in Auroville, perhaps?… You sure want to evolve even further than you already were, and participate in this New Step in terrestrial Evolution, don’t you?! Not for nothing were you born as a contemporary of Sri Aurobindo and the Mother, were you?…

Anyway, dearest Albert, my own little present to you for the occasion of your previous birthday, is this wonderful quote of yours itself, gifted with utter joy by me to all those who visit this blog of mine, for what you say in that quote makes you, not just the scientific genius everyone knows you were, but, even more important, the beautiful soul you also were, here disguised for a lifetime as a human being among so many other human beings… and keeping so much simplicity and sense of fun through it all!

Here’s to you, with all my love, on this blessed Day of your birth among us at least that one time…

 

From ‘Amazing Grace’ to the Cherokees

Once I discovered, a few days ago, that the very popular song ‘Amazing Grace’ had the same remarkable effect on me as Franz Schubert’s ‘Ave Maria’ (see my previous post, https://labofevolution.wordpress.com/2016/03/06/working-while-still-at-rest-all-the-time/), I went on a veritable spree for this ‘Amazing Grace’ song, listening to every single version of it that I could find on YouTube – and there are many!…

It seemed I was going to end up, like for the ‘Ave Maria’, with having to choose which version I liked best… when suddenly I noticed, further down the YouTube video list, a version in… Cherokee!!!

I couldn’t believe my eyes. Instantly, out of mere curiosity, I clicked on that one.

Oh my… I was in for a real shock of beauty.

The video that unfolded before my eyes was magnificent, not only by the song itself, translated indeed into the raw, so fascinating sounds of the Cherokee language, but also by the gorgeous visuals, all drawn from that culture too and making the song newly alive and meaningful with the poignancy of the Native-American tribes’ near disappearance in what became today’s United States of (North) America.

Not that there are any laments being sung or pitiful sights being shown. On the contrary,  in that video as well as another one yet of ‘Amazing Grace’ in Cherokee that was also there, what was striking to me was the feeling of indomitable courage and self-esteem, and the superb images of all that deeply symbolizes the age-old wisdom and pride of those Amerindian cultures, evoked by one video in a more traditional way, and by the other one in a slightly more Westernized style, although both felt remarkably dignified and faithful to their origins.

Well, just that morning on Facebook I had sent my Birthday Wishes to a young woman who had briefly been a neighbor when I still lived on the Auroville beach in Repos; she happened to be of Native-American descent, and proud of it. To meet her had at once reawakened in myself the far roots I have also in those cultures from at least one other lifetime I am aware of. On Facebook, the same thing happened all over again, just by seeing her name, so evocative of that whole culture. What a meaningful ‘coincidence’ that on the evening of the very same day, here I was, unexpectedly plunged through those Cherokee videos into what felt like a torrent, a cataract of that specific energy again!…

Without further ado, my violently beating heart joined into the beating of the drums, and I rejoiced at the beauty of the wolves howling in the silent night under the bright, serene, mysterious face of the full moon. I joined in the joyful horse-riding, galloping through the wilderness… and that, as I am writing it, brings back to my consciousness the similar exhilaration lived in the vast steppes of Siberia long, long ago, in that now unknown culture whose tattooed mummies have astonished the world when unearthed a few decades back…  My interest in that was sparked here in Auroville when I read the book by Olga Kharitidi, ‘Entering the Circle’, and her own far memories resonated so strongly in my being then… (see two of the earliest posts I wrote for this blog, in 2011: https://labofevolution.wordpress.com/2011/05/06/my-first-contact-with-siberian-shamanism/, and https://labofevolution.wordpress.com/2011/05/06/entering-the-circle-by-olga-kharitidi/).

What a great medley of origins, religions, cultures, each of us human beings actually is… When will the so obscure need for reciprocal revenge stop perpetuating between all of us conflicts and wars that have no true meaning in view of the underlying Unity and complete inter-connectedness that not only spiritual seers from all ages have always spoken of, but scientists too are now discovering at the heart of everything, even what seems to be the solid matter of physicality, including in our own bodies?!…

This is one of the promises the New Step of Evolution on Earth is holding for us. Let’s have just a little more patience, friends, and let’s call ceaselessly for it: Peace, Peace will come, at last to stay, for a more harmonious Humanity on this planet Earth, where the Cherokees, along with all other cultures, will have recovered their true place …  Oh, really, what an Amazing Grace it will be for all of us!

As if to echo my thoughts, I just now find another video, which will be the perfect ending for this new post of mine:

 

 

“MUOB”, ou ma NDE/EMI a Auroville, Avril 1975

Traduction de l’article originel en anglais: “MUOB”, or my NDE in Auroville, April 1975

“MUOB”, or My NDE in Auroville, April 1975

————————————————–

A peine quelques annees apres mon arrivee a Auroville, je devins impatiente de la lenteur de notre progres collectif. Parmi les communautes auroviliennes existantes, je ne pouvais en trouver aucune ou l’intensite, le feu interieur pour l’evolution consciente et le Yoga Integral me semblaient etre encore vraiment vivants.

Seule une nouvelle communaute, demarree recemment sur les hauteurs entre deux canyons par un austere et rayonnant jeune homme venu de l’Ashram, avait encore de l’attrait pour moi, car en lui et dans ce nouvel endroit la flamme interieure me semblait etre encore bien allumee.

Il m’autorisa a me joindre aux quelques personnes elues qui vivaient deja autour de lui.

J’etais tres heureuse, et pendant environ six mois tout alla bien.

Mais a un certain point il me prit a l’ecart et me dit en prive, de maniere completement inattendue, que certaines tendances en moi n’etaient pas bonnes pour l’endroit et il allait falloir que je m’en aille .

Frappee de surprise et d’horreur, je le suppliai de me donner au moins quelque temps, ne serait-ce qu’un mois; dans l’espace de ce mois j’etais sure de pouvoir deraciner en moi quoi que ce soit de problematique qu’il ait a l’esprit comme rendant ma presence indesirable.

Il accepta de me donner ce mois de plus, apres lequel nous nous rencontrerions a nouveau, dans sa hutte, pour qu’il m’informe de sa decision finale.

Vous pouvez imaginer comment j’ai passe cet unique mois que j’avais pour me changer de maniere suffisamment convaincante pour gagner son approbation et etre autorisee a rester, ce qui etait expremement important pour moi: jour et nuit je faisais l’offrande fervente de mon etre et de quelque defaut que je puisse avoir au Divin , le Divin tel que j’etais deja entree en contact avec Lui/Elle dans cette gigantesque experience du 18 Novembre 1973: la Mere Divine. (Voir l’article precedent: https://labofevolution.wordpress.com/2015/11/29/a-nouveau-le-17-novembre-est-passe/)

Mais dans cet enorme Darshan d’Elle-meme que j’avais recu ce jour-la, le contact interieur avec Elle, l’intimite de sa Presence guidante avaient manque. En l’absence de cette direction interieure en direct d’Elle en moi-meme, j’avais fait une sorte de pacte secret avec Elle: je considererais ce jeune homme comme Sa voix pour moi, et quoi que ce soit qu’il me dirait je considererais que c’etait Elle-meme qui me le disait – certainement pas une solution ideale, mais a l’epoque je n’en voyais pas d’autre, alors c’etait la meilleure facon que je pouvais inventer pour recevoir, au moins indirectement, la Direction de Mere.

Lorsque le mois finalement toucha a sa fin, chcune de ses minutes ayant ete passees en ardente priere que je puisse rester, j’allai a la hutte de ce jeune homme et m’assis en face de lui en silence, attendant son verdict. Tous les deux nous etions dans cette position en lotus (en tailleur…) qui est si pratique dans ces huttes  pour s’asseoir sur un fin coussin directement sur le plancher, dans ce cas-la le plancher superieur de la hutte, a l’etage. Mon coeur battait violemment dans ma poitrine pendant qu j’attendais qu’il parle.

Apres une courte concentration muette, il me regarda droit dans les yeux et me dit, avec grande gentillesse mais aussi la fermete d’une decision finale:

“Je suis desole, il faut vraiment que vous partiez.”

Aucune reponse ne sortit de moi, car ses mots m’avaient frappee comme un couteau se fichant dans mon coeur. La douleur saisit mon coeur dans son feroce etau, douleur si aigue que je ne pouvais meme pas crier.

Je m’evanouis – tout devint soudain noir -, mes yeux se fermant par eux-memes pendant que mon corps assis devenait rigide  dans un spasme comme s’il etait gele.

Dans le noir interieur m’environnant maintenant de partout, la douleur etait la seule chose me rappelant que j’avais encore un corps; mais interieurement je pouvais sentir l’energie de vie refluer de tous mes membres, de mon organisme tout entier, refluant de plus en plus vite, vers mon coeur, le flot de l’energie de vie etant attire la irresistiblement, exactement comme vers un trou noir qui l’aspirait completement en dedans de lui: un trou noir de douleur atroce.

Ma seule pensee, emergeant de l’intense sentiment de desespoir qui me submergeait, etait ceci:

” Alors la Mere Divine m’a rejetee. Elle m’a dit “Non”. Ce lieu etait le dernier, le seul ou je sentais que je recevrais de l’aide pour progresser et m’ameliorer. Maintenant je n’ai plus nulle part d’autre ou aller. Je suis perdue. Ma vie n’a plus aucun sens. Je peux aussi bien mourir.”

Et dans l’etrange vacuite mentale de ce moment, un souvenir encore plus etrange soudain me traversa l’esprit…

De longues annees auparavant, encore enfant, j’avais lu une devinette, une blague amusante dans  “Selection du Reader’s Digest”:

”Le son que fait une explosion est BOUM. Quel est le son que fait une implosion?”

La reponse etait: “MUOB”.

J’avais aime ce son amusant, il m’avait fait rire, car il exprimait si bien ce qu’une implosion est en effet…

Et maintenant, dans ce moment que je ressentais tout a fait comme celui de ma mort imminente par implosion, voila que c’etait la seule pensee qui brievement me revenait a l’esprit, apres avoir ete totalement oubliee pendant des decennies:

“Eh bien voila, maintenant je suis en train de faire MUOB…”

Mon desespoir etait si total que ca m’etait egal d’etre en train de mourir. Je regardais simplement tout cela se passer, avec une indifference muette oppressante de douleur.

Ce qui subsistait de mon etre, je l’eprouvais de plus en plus comme une intensite de douleur et de desespoir comprimee a l’infini. Je devenais de plus en plus une sorte de pierre, une pierre noire, de plus en plus dure, de plus en plus minuscule, la douleur devenant de plus en plus intolerable a mesure que j’approchais du point ou je serais entierement avalee par le trou noir et disparaitrais dans le neant.

Au bord meme de l’annihilation, quelque chose en moi surgit soudain, aussi tenu que cela ait ete, quelque chose qui ne pouvait accepter. Accepter un tel sort, accepter que la Mere Divine m’avait rejetee, c’etait trop injuste, trop cruel:

“Mais Elle est ma Mere Eternelle! Elle sait tout de moi. Elle sait ma sincerite, Elle sait combien, de toutes mes forces, j’ai essaye!… Comment pourrait-Elle me rejeter? Ce n’est pas possible, Elle ne peut pas m’abandonner !”

Et dans un ultime elan d’amour pour Elle, et de confiance en son Amour, un appel au secours angoisse, un hurlement interieur jaillit vers Elle a travers le Noir Neant de Mort en train de m’engouffrer:

“MERE!…”

Instantanement je me retrouvai dans un immense, et pourtant intime royaume de merveilleuse Lumiere doree constituant tout, le paysage si beau, les etres memes qui etaient la – mais parmi eux moi, sous la forme d’une mignonne petite fille d’environ six ans, dans une jolie petite robe courte a volants, je n’avais d’yeux que pour Elle, ma Divine Maman, qui etait assise la a quelque distance, sur une sorte de trone fait de la meme merveilleuse Lumiere, et son Etre lui aussi rayonnait doucement de cette Lumiere, tandis qu’Elle ouvrait les bras vers moi, souriant d’un sourire si doux que je m’elancai en courant vers Elle, les bras avidement tendus, et je me jetai sur ses genoux en confiance totale et joyeux abandon. J’etais chez moi enfin, avec Elle.

Du moment eternel qui suivit, je me rappelle seulement l’Unite beatifique entre nous, et comment Elle me reconforta, riant doucement, me disant que bien sur Elle ne m’avait jamais rejetee du tout, et ne le ferait jamais, c’etait une impossibilite, mais a ce stade-la de mon existence humaine toute cette douleur avait ete necessaire pour que ma conscience atteigne finalement l’intensite de besoin voulue pour me faire passer dans cette autre Dimension et venir dans ce Royaume de Douceur d’Amour lumineuse, qui penetrait tout, ce Royaume en lequel nos ames ont leur Origine, et qui est notre chez nous veritable entre nos temps de vie sur Terre ou ailleurs, lorsque nous faisons l’experience d’etre un Humain dans un corps physique humain.

Je me laissai fondre en Elle, en son Amour, j’etais sienne pour une heureuse eternite dans laquelle aucun sens de temps qui passe n’existait du tout.

Et soudain ma conscience se retrouva de nouveau dans cette hutte, a l’interieur de mon corps toujours assis la, rigidement immobile en face du jeune homme egalement toujours assis la. J’etais dans un etat de parfait bonheur et tranquillite.

Il me regardait avec stupeur et une sorte d’effroi, completement abasourdi, apres avoir probablement vu les extremes changements qui avaient du se produire sur mon visage, exprimant  les extremes changements d’etat interieur dont j’avais eu l’experience. Je ressentis de la compassion pour lui, qui avait ete le temoin de tout cela sans savoir ce qui se passait en moi. Je ressentis de la gratitude aussi, pour le role qu’il avait joue sans s’en douter dans ce merveilleux changement de dimension dont j’avais eu l’experience: en me poussant jusqu’aux extremes limites du desespoir et de la mort, il avait ete l’instrument utilise par la Mere Divine pour obtenir ce resultat. Je lui souris avec douceur et dis:

“Donc, il faut que je m’en aille?… Bon. Pas de probleme. Je peux aller n’inporte ou, cela n’a pas d’importance. Y a-t-il un autre endroit d’Auroville que vous suggereriez?”

En effet, l’endroit n’etait plus important, ni meme lui, le jeune homme, maintenant que j’avais mon contact interieur avec ma chere Mere etabli en toute securite a l’interieur de moi, accessible directement pour m’y referer.

Pendant un moment il ne put en croire ses oreilles. C’etait une personne transformee qu’il regardait et ecoutait. Le changement avait ete si abrupt qu’il en etait tout deconcerte. Finalement il parvint a me dire effectivement le nom d’une autre communaute ou l’on avait besoin de quelqu’un pour prendre soin de l’endroit, la personne precedente etant recemment partie.

Et je suis donc allee la, avec mon beau et doux secret cache en moi… le secret de cette presque mort par crise cardiaque, et de ma visite au bienheureux chez nous dans la Realite derriere celle-ci…

 

To a Previous and Still Dear Friend… Now Blind To What I Still Am

Now you see only that mask

that I had to consent to wear

when someone just had to save you

from your so fully depressed self

and because no one else did it

I had finally to do it

through an inner electroshock

that at last managed to snap you

out of your black despondency,

sending you upward just a bit –

just enough to waken your strength

your Inner Viking Warrior

and he could drag you up again,

however slowly, all these years…

Although I wore it only once

that dreadful mask hard as a blow

you still see me only like that

and refuse to now talk with me

even after years of silence.

So be it, I will not curse you.

I still have the same tenderness

that had to hide behind the mask

just that one time…

You believe it was the reverse:

that all my previous tenderness

was but a mask very long held

hiding the hardness at the core…

But you are wrong, and the sweetness

is what I really am ever.

But well, as almost a parent

I had to shout and look severe

To stop you from that behavior

That was just about to kill you

Draining down whatever was left

of all your usual energy.

If one day you are a parent

You will see that there are some times

When one must act severity

To impress on a child a rule

that really matters to save life…

So don’t be angry any more

and release all this resentment –

now it only keeps you sore.

Today is meant for Oneness:

for hastening the slow process

through which we all rediscover

all the others as other selves

of the One Being we all are

but when Human we all forget,

wearing masks over that Sweetness…